Des films

Publié le par Matt


J'ai envie de parler de deux films.

Déjà celui que j'ai vu lundi soir: La vie est belle, film italien.
Début sympatique, marrant, fendant même, du véritable et fantastique Roberto Benigni. Mais bien sur, tout le monde sait que c'est un film historique, qui retrace la vie d'un petit italien juif, il raconte sa vie, sa déportation, puis sa vie en camp. Son père, lui cache la vérité, et lui présente la vie au camp, comme un grand jeu à points, où seul le dernier est vainqueur.
De l'humour atroce, on rit, on pleure, on ne sait plus que faire, rire ou pleurer? Et bien pour moi ce fut les deux, aussi triste que cela puisse paraitre, j'ai réussit à esquisser quelques sourires aux absurdités sciantes de cruauté de Roberto Benigni.
Bien sûr, un film ne se raconte pas, même si j'en ai déjà dit beaucoup, mettez vous en spectateur pour devenir maitre de vos opinions. Aimez, riez, pleurez, mais surtout appréciez.


Trève de rire, ce second film que je viens à peine de visionner, n'est plus drole, n'est plus historique, simplement tristement fictif.
Winter Passing raconte le passage difficile de la vie d'une jeune fille, partie tôt du domicile familial, mort de la mère, décadence du père, puis amour.
Cette droguéé, baignée dans une atmosphère propice à l'art, et plus particulièrement à l'écriture, a délaissé ses parents qui l'ont elle même délaissé durant son enfance au profit de leurs romans respectifs.
Triste, sans vraiment d'humour, juste de quoi éviter aux gens de s'appitoyer sur leur sort, et d'imaginer la vie qu'ils n'ont heureusement pas eu; mais au final, film plein d'amour que je conseille fortement aux jeunes perdus dans la jungle de la majorité et des nouvelles responsabilités.

Publié dans Film-Livre

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